Cassandre est sans conteste la meilleure mécanicienne de sa génération. Il faut dire qu’elle dispose d’un atout non négligeable : elle peut dialoguer avec les machines qu’elle répare.

Appelée en urgence sur la station spatiale internationale suite à de multiples et étranges avaries, Cassandre y retrouve la capacité à se mouvoir librement grâce à l’apesanteur. Mais surtout, elle va faire la connaissance de l’être le plus passionnant et étrange qu’elle n’ait jamais rencontré.

Illustrations de couverture et intérieure : Jean-Mathias Xavier / JMX
Dimension : Grand format (170×240 mm)
Nombre de pages : 36
ISBN papier : 979-10-97396-51-0

Genre : science fiction bienveillante
Thème : acceptation de soi et de l’autre
PP handicapé, neuroatypique
TW : claustrophobie

Je suis peu à l’aise avec les interactions sociales, incapable de comprendre les sous-entendus et d’y réagir tel qu’on l’attend de moi. Je n’ose imaginer un monde où les machines seraient aussi caractérielles que les humains !

Mécanique en apesanteur est donc une jolie novella, sensible et qui prête à réflexion. Une lecture parfaite si l’on cherche une lecture courte, mais dont les qualités n’ont rien à envier à celles d’un gros roman, bien au contraire !

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Avant toute chose, une petite parenthèse. Mécanique en apesanteur, c’est l’histoire d’une femme génie de la mécanique, capable de littéralement entrer en communication avec les intelligences artificielles, et elle se trouve être handicapée. Car c’est toute la différence entre écrire une histoire qui parle de handicap, et écrire une histoire avec un personnage handi (et c’est transposable à la couleur de peau, à l’orientation etc…). Ici, l’histoire ne tourne absolument pas autour du fauteuil roulant de l’héroine, il n’y a aucun pathos autour de ce sujet, ce que je trouve très appréciable. Parce que oui, une histoire n’a pas besoin d’être centré autour d’un sujet pour avoir un personnage concerné par ce sujet. En d’autres termes : les personnages handi ont le droit d’exister en dehors d’histoires SUR le handicap. Nous aussi on veut poutrer des princesses et épouser des dragons. Ou l’inverse, je sais plus. Et on veut aussi aller dans l’espace.

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Allo Houston ? Nous avons un problème…
Futur proche. La station spatiale internationale connaît une crise sans précédent : une série d’incidents oblige la Terre à y envoyer la meilleure mécanicienne dont elle dispose. Son nom ? Cassandre. Handicapée suite à un incident, elle doit se déplacer dans un fauteuil roulant et gérer au quotidien la douleur, qui peut la terrasser sans prévenir… Là-haut, c’est différent, libre de toute attache, Cassandre peut se déplacer sans contraintes et utiliser son don : elle communique avec les machines. N’imaginez pas une conversation anodine autour d’une tasse de café mais plutôt la recherche d’une station de radio pour se caler sur un flux d’émotions à l’état brut où quelques mots surnagent… Grâce à ce don, Cassandre réussit là où tout le monde échoue, et dans le cas de la SPI autant dire qu’elle n’a pas le droit à l’échec, car de son diagnostic dépend le futur de l’espèce humaine… Dans les étoiles.
Courte novella magnifiquement illustrée par Jean-Mathias Xavier qui signe la couverture ainsi qu’une très jolie illustration intérieure, celle-ci ne se laisse pas lire, elle se dévore ! Bénédicte Coudière nous propulse dans l’inconnu, joue avec les mots, les fait tournoyer en apesanteur pour mieux nous faire admirer les phrases ciselées qu’elle assemble. Personnages bien construits, histoire prenante qui vous fera tourner la tête, voici ce qui aurait pu être le premier chapitre d’une superbe Space Story qui devrait vous étonner de bout en bout ! 🙂

Bertrand Campeis sur Facebook

Une nouvelle qui se lit facilement et nous met dans la psyché de cette mécanicienne. L’autrice utilise le trope du dialogue IA/Homme et l’éveil de la conscience de manière simple et compréhensible qui devrait permettre aux moins aguerris des lecteurs de SF de savourer pleinement le récit. Autre point positif, le handicap qui n’est pas vu comme un handicap ici, mais un avantage selon les conditions environnementales et la norme un désavantage. L’éveil de la conscience n’est pas forcément où on l’a voit !

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